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ANÉVRISME

Comme je le dis à la fin de "vous avez dit cancer" au scanner de décembre 1997 le professeur Besse, radiologue à la clinique Pasteur, m'annonce que j'ai un anévrisme sur l'aorte abdominale et de voir avec mon médecin traitant' car il serait judicieux d'opérer avant qu'il ne pète.

Le docteur Monségur me dirige vers le professeur Glock au C.H.U de rangueil, ce dernier au vu des photos du scanner, confirme la présence d'un anévrisme et décide devant la fraîcheur de mes cicatrices d'attendre au moins un an avant d'opérer et de m'expliquer qu'il faut que j'arrête de fumer, ( je fume 20 cigares par jour), ou dans 5 ans je serai mort mon épouse à coté a failli tomber dans les pommes.

Je m'entends encore dire au professeur Glock: << ARRÊTEZ DE DIRE DES CONNERIES ET MOI J'ARRÊTE DE FUMER>>.

En rentrant je demande au docteur Monségur de me prescrire un patch antitabac et depuis terminé le cigare.

Pendant l'année 1998 les scanners passèrent de un par mois à un tous les trois mois, donc, on peut dire que j'ai passé cette année 1998 relativement bien.

Au scanner du mois de juin 1999 le professeur Besse me dit que l'anévrisme à grandi et que d'habitude on opère à moins que ça, il me conseille d'aller voir au plus vite le professeur Glock à Rangueil, je pris donc rendez-vous le jour même.

A la consultation le professeur Glock me dit il y a urgence mais on ne va pas se précipiter et il m' explique en long en large et en travers ce qu'il va me faire avec dessin à l'appui:

Je vous passe la préparation à l'opération c'est à dire, scanner, prise de sang, radiographie, tests d'efforts, etc...etc.. Et le 3 juillet 1999 ils sont venus me chercher à 6 heures du matin et je me suis réveillé vers 15 heures l'âpres midi avec des tuyaux partout, dans le nez, la bouche, les bras, le cou, le trou qui me sert pour pisser, je crois qu'il n'y à que dans le cul qui m'ont rien mis et encore je n'en suis pas sur; je dis qu'ils m'ont branché: l'eau, le gaz et le tout à l'égout.

3 jours aux soins intensifs le temps d'enlever les tuyaux, et éliminer la morphine, c'est sur je ne sens rien et je ne souffre pas du tout mais je plane un peu, puis une semaine en chambre à me faire dorloter par les infirmières et le 13 juillet je rentre à le maison pour un repos bien mérité.

Après deux bons mois de convalescence je repris le boulot le 1 octobre 1999 et j'avertis mon employeur que je désirais m'arrêter de travailler à la fin de l'année car du 1 janvier 1970 au 1 janvier 2000 cela me fait pile poil 40 ans de cotisations à la sécu, celle-ci me rétorque que je n'aurais que 58 ans donc je ne pouvais prétendre à la retraite avant 2 ans, je lui dis quand même de prévoir mon remplacement pour le 1 janvier 2000.

Novembre 1999 je suis convoqué par la médecine du travail pour la visite annuelle, j'emmène avec moi mon dossier médical et je le montre à la doctoresse qui m'ausculte et sa seule question est: <<vous travaillez encore ??>> et oui puisque je suis là et bien me répondit-elle à partir de maintenant vous ne travaillez-plus et de me diriger vers une assistante sociale et à partir de la tout se passa très vite.

J'ai été pris en charge par les ASSEDIC pendant deux ans et je suis à la retraite depuis le 1 mars 2002, nous sommes en septembre 2004, on vient de me poser 3 ressorts dans les coronaires, j'ai un diabète que je soigne à coup de cachets et Paulo la science voudrais que je maigrisse de 10kg je répond: << Je ne baise plus, je ne fume plus alors laissez moi jouir du seul plaisir qui me reste c'est à dire bien manger et bien boire.>> Cela avec "modération" bien sur qui est toujours le bien venu à ma table.

A par ça tout va très bien dans le meilleur des mondes et comme dit la petite dans la télé:

" ELLE EST PAS BELLE LA VIE"

Je voudrez dire à tout ce qui, comme moi, on des problèmes de santé: << Gardez le moral, battez-vous, ne vous laissez pas emmerder par des métastases, boutez-les hors de vôtre corps, gardez la pêche, cela représente environ 50 % de vôtres guérison pour les autres 50 % laissez faire les spécialistes, vous êtes entre de bonnes mains, ils font du bon boulot.>>

J'ai quelques remerciements à faire regardez donc:

Hommages

J.P GOUDAL

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