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Vous avez dit CANCER !!!

Dimanche 19 mai 1996 nous sommes au restaurant pour fêter la communion d’Elodie et le baptême de Bastien pendant le repas je sens tout à coup quelques chose de chaud me couler le long de la jambe gauche, discrètement je vais au toilette et je constate que ma jambe est rouge de sang, en baisant mon pantalon (qui été bleu marine heureusement), je m’aperçois que cela viens de ma verge, ce n’est pas le canal urinaire qui pisse le sang mais le gland qui coule à tout vas. Pas rassurer, encore plus discrètement j’averti mon épouse Hélène et d’un commun accord non décidons d’attendre la fin du repas, et de rentrer à la maison pour téléphoner à nôtre médecin de famille pour prendre rendez-vous. Marguerite qui était venue exprès de Bordeaux pour l'occasion habitait chez nous et il était prévu de la ramener chez elle pour le week-end de la Pentecôte 8 jours plus tard, malheureusement le vendredi midi, pendant le déjeuner, le téléphone sonne, Hélène décroche et à l'autre bout du fil sa sœur lui apprend que son mari Hubert vient de décédé et que l'enterrement à lieu le dimanche de Pentecôte à 16 heures en Bretagne (PLOUEDERN à 30 km de BREST), donc le rendez-vous chez le médecin remis à plus tard.

Samedi matin de bonne heure nous partons pour Bordeaux déposer Marguerite chez elle et aussitôt direction Plouédern, arrivée vers 17 heures.

Dimanche 16h enterrement d'Hubert et, après une journée de récupération, retour à Toulouse, (soit environ 2000 km en 3 jours) arrivée à Toulouse mardi dans l'après-midi.

Erreur de ma part: Ayant depuis le mois de février retenu à Plouédern une location pour le mois d'août, je décide une fois de plus de reculer le médecin et d'attendre le retour de vacance, mais fin août Marcelle, (la veuve joyeuse), demande à sa sœur, mon épouse, si elle peut venir avec nous à Toulouse se remettre pendant quelques jours, bien sur le oui s'impose, mais hors de question d'aller voir le médecin pendant sa présence.

Enfin début septembre Hélène prend rendez-vous avec nôtre docteur de famille Paul Monségur que j'appelle affectueusement "Paulo la science" et là les ennuis commence.

Après examen, le docteur me dirige vers un urologue, le docteur Bélossi, à la clinique Ambroise Paré de Toulouse, celui-ci décide de m'hospitaliser très vite pour voir de plus prés, rendez-vous fut pris pour le dimanche suivant, et examen le lundi avec anesthésie générale, prélèvement sur la verge et retour à la maison le mercredi, ce qui fut fait.

Le lundi suivant "Paulo la science" me téléphone: <<j'ai reçu un courrier de Bélossi venez me voir>>, je réponds: << j'arrive>> car nous habitons la même rue, le cabinet et au n° 3 et moi au n° 5; après examen de vos prélèvements il s'avères qu'il y a des métastases (ce qui veut dire cancer) et il faut donc envisager l'ablation de la verge, mais Bélossi vous en dira plus il vous attend demain à la consultation, rentré à la maison j'ai pleuré toutes les larmes de mon corps.

Le mardi à la consultation le docteur Bélossi confirme le diagnostic et me demande de rentrer en clinique le plus tôt possible rendez-vous fut pris pour le dimanche suivant et, le 7 septembre 1996 aux matin, l'opération eu lieu et je fus "débité" à jamais.

Après une dizaine de jours à la clinique Ambroise Paré je rentre chez moi, mais pour 15 jours, car je dois revenir pour le nettoyage des ganglions lymphatiques, donc re-anestésie générale (3 en un mois 1/2) re-soins intensifs etc..etc... et je repris le boulot le 1 décembre 1996, mais le plus dur a été de réapprendre à pisser debout sans se remplir les chaussettes et s'en foutre plein le pantalon maintenant 8 ans après ça va je maîtrise.

Je vous passe le suivi pendant l'année qui suivi (scanner, radio des poumons, etc...) mais 10 mois après (juillet 1997) une grosseur apparu à droite de l'aine et là je n'attend pas 8 jours pour aller voir le médecin "Paulo la science" me prend rendez-vous avec Bélossi qui me reçoit le lendemain.

<<Monsieur Goudal me dit-il cela n'est rien, avec vôtre accord, vous rentrez à la clinique dimanche soir, lundi on fait les examens d'usage, mardi je vous enlève cette grosseur et mercredi vous repartez chez vous>> OK je réponds et là aussi les problèmes recommencent.

Pour faire court: dimanche je rentre à la clinique, lundi ils font les examens dont une biopsie de ce gros ganglion et Bélossi me dit on a envoyé le prélèvement à analyser et on aura les résultats mercredi, donc je ne peux vous opérer demain mardi.

En fait les résultats sont arrivés jeudi après midi Bélossi viens me voir dans ma chambre et me dit: <<Monsieur Goudal c'est grave il y a des métastases partout (donc re-cancer) et je vous avoue que je ne peux rien faire à mon niveau, mais je vous ai pris rendez-vous avec le professeur Plante au C.H.U de Rangueil; c'est lui qui m'a tout appris et vous serez entre de bonnes mains, je vous fais transférer dès demain, dans son service>>.

Le lendemain le professeur Plante, un homme au premier abord assez froid mais qui s'avère un professionnel très compétent, annonce la couleur: <<vous considérez que vous avez un escalier dans le ventre et je vais vous gratter jusqu'à la dernière marche, après quelques séances de radiothérapie et si cela ne suffit pas on fera de la chimiothérapie>>.

Après l'opération et 10 jours au C.H.U de Rangueil "Paulo la science" nous propose, avec mon épouse, d'aller voir un psy je lui réponds non, on va s'en passer car je n'ai pas envie de ressortir plus barge que je ne suis et que je vais nous analyser tous seul et de ce pas nous partons se reposer avec mon épouse, 4 semaines à Argelès sur mer et discuter calmement et je peux dire aujourd'hui si il n'y a plus pénétration on s'envoie en l'air quand on le veut.

Le professeur Plante avait pris soins de prendre rendez-vous pour moi avec le Professeur Bachaud au centre Claudius Regaud pour 20 séances de radiothérapie, début septembre 1997, et pendant 20 jours, je me rends en taxi ambulance à Claudius Regaud pour faire ces foutus rayons, à la fin, le professeur Bachaud me reçoit et me dit: <<monsieur Goudal pour moi c'est terminé et j'ai une bonne nouvelle pour vous, on va attendre pour faire la "chimio" car apparemment il n'y a plus rien>>.

En fait, heureusement pour moi, je n'ai jamais eu de "chimio", je suis convoqué régulièrement pour examen par le professeur Bachaud à Claudius Regaud, en ce moment tout les 2 ans, mais au début tout les mois je passais un scanner à la clinique Pasteur de Toulouse jusqu'au jour ou le radiologue, le professeur Besse me dit: << monsieur Goudal R.A.S pour le cancer, mais vous avez un anévrisme sur l'aorte abdominale qui risque de péter à tout moment et il faudrait vous faire opéré, voyez vôtre médecin traitant.

Mais cela est une autre histoire voir:

Anévrisme

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